HISTORIQUE DE L'EGLISE

Cette œuvre a commencé très exactement en septembre 1986, lorsque Ernest et Marie line, en provenance d’une église de Besançon, sont venus s’installer à Nancy avec leurs deux filles âgées d’un an pour la plus grande et de quelques semaines seulement pour la plus petite.

 

Cette installation à Nancy avait pour but de démarrer une nouvelle église dans cette grande agglomération de plus 300 000 habitants qui ne comptait à l’époque que trois ou quatre églises évangéliques au plus et en tous les cas une seule église de type pentecôtiste (les ADD qui étaient à l’époque avenue Boufflers).

 

Par où commencer ?

Une première mission fut organisée à la toussaint 86 et une salle fut réservée au centre Jéricho de Malzéville, mais au premier jour de la mission l’utilisation de la salle fut finalement refusée à cause du caractère religieux des réunions prévues. Jéricho, malgré nos prières resta fermée à la mission. Nous n’avons pas pu revivre le miracle de Josué devant la ville du même nom.

la mission commença donc chez le pasteur : Tout avait lieu dans son F5, les repas, les réunions et l’hébergement de la trentaine des missionnaires venus pour aider. Ce fut folklorique !

Toutefois pendant la semaine une salle de remplacement fut trouvée avec la mairie d’Essey : deux soirées en fin de semaine et un premier contact fut établi avec une personne.

En décembre 1986, une salle fut trouvée et achetée rue Quinet à Saint Max à Madame Gury pour 140 000 francs. Une sorte de grange de 80 m² dans laquelle les chevaux des allemands en 14-18 avaient été hébergés comme le témoignaient certaines poutres rongées par les chevaux.

 

La salle avait besoin de travaux pour accueillir le public : Faux plafond, chauffage, WC, carrelage…

La première réunion eut lieu en mars 1987, alors que les travaux étaient loin d’être finis. Lors de cette mission de mars une famille s’ajouta : C’est la famille Kaiser qui est encore aujourd’hui dans l’église 22 ans après ! Et leur fille qui était ado à l’époque sert aujourd’hui le Seigneur dans le ministère dans une église à Troyes.

 

Lors de l’été 87, L’église fit des missions sous tente à Laxou-provinces, des guérisons et des délivrances eurent lieu, si bien qu’à nouveau de nouvelles personnes s’ajoutèrent aux réunions de l’église.Les premiers baptêmes adultes eurent lieu à cette époque, si bien qu’un après l’arrivée du couple pastorale, une petite vingtaine de personnes constituait l’église naissante.

 

En 1987, Damien, un jeune chrétien de l’église mère de Besançon vint faire son service civil d’objecteur de conscience à plein temps au sein de l’église de Saint max. cette présence pendant deux ans fut d’un grand secours et une des grandes raisons de la belle croissance que l’assemblée connut à la fin des années 80.

Au bout de dix ans, la salle de Saint max était devenue trop petite, il fallait en trouver une plus grande. On se mit en recherche, mais 1996 est l’année de la liste parlementaire sur les sectes. Temps difficiles pour l’évangile au pays de France.

Des salles sont trouvées et des permis de construire sont déposés, mais les mairies font systématiquement obstruction.

C’est un casse tête pendant 5 ou 6 ans, finalement la situation se débloque, un local de 1000 m² est acheté. Tout est à faire dedans, les travaux sont impressionnants.

Mais avec persévérance, l’église en viendra à bout et même si l’autorisation d’exploitation ne s’obtiendra qu’après plusieurs péripéties et grâce à l’aide d’un pasteur de l’église réformée qui rassurera le maire de Maxéville à notre sujet en fin de compte nous sommes dans nos nouveaux locaux depuis 2003. 5 ans déjà !

Mais depuis 20 ans, l’église n’a pas fait que se développer pour elle-même ; Elle a aussi essaimé dans la région.

 

Ce fut d’abord Metz :

Notre assemblée, ayant un peu de rentrée d’argent, nous avons proposé à l’église mère d’assumer un loyer mensuel pour faire des réunions à Metz, charge à l’église mère de fournir un couple pastorale. Ce qui fut fait : ainsi commença l’œuvre de Metz avec la famille Alonso

 

Puis ce fut Sarrebourg :

Des gens venaient des environs de Sarrebourg aux réunions à Saint max ; Pour compenser leur déplacement régulier, nous leur proposâmes de faire une réunion près de chez eux.

Un groupe important s’étant constitué, nous laissâmes la suite de cette œuvre à un couple venu lui aussi de Besançon : la famille Euvrard.

 

 

 

Finalement ce fut Toul en 1998 et Lunéville en 2000 avec cette fois-ci des familles de l’église de Nancy qui commencent ces œuvres : les familles Bénard et Hénin.

 

En 2007, deux nouveaux couples ont quitté l’église de Nancy pour entrer dans le ministère et reprendre deux œuvres qui existent déjà.

Ce sont les familles Izquierdo partis à Troyes et Grandjean-joyeux partis à Charleville-Mézières.

 

Pendant 22 ans se sont succédées de très grandes joies et de très grandes peines, des baptêmes, des mariages, des naissances et des enterrements, des rires et des larmes, des succès éclatants et aussi des échecs éprouvants et des drames qui nous ont laissé des cicatrices indélébiles.

Beaucoup de gens sont passés, certains sont restés, un plus grand nombre est reparti, tantôt rapidement, tantôt après des années.

Nous avons vu des choses extraordinaires de la part de Dieu, des guérisons, des délivrances, des miracles, des réponses aux prières et des vies réellement transformées par la foi.

 

Nous sommes reconnaissants à Dieu pour sa grâce et sa fidélité.

Nous avons la foi dans un Dieu vivant, puissant et présent dans ce monde.

 

Cette église est aujourd’hui pleine de promesse pour l’avenir. Beaucoup d’enfant de l’église ont aussi 20 ans. Toute une génération née dans l’église peut se lever et profiter de tout le travail qui a été fait pendant 20ans.

Car il reste encore tant à faire dans ce monde qui souffre.

 

 


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